On n’oubliera pas. Plus jamais ça!
Depuis le début de la crise sanitaire, après avoir tenu un discours autoritaire et moralisateur, Emmanuel Macron a découvert la sécurité sociale, l’hôpital public, les services publics, la solidarité, il nous promet le changement, un autre modèle économique… La CGT jugera sur pièce. Il est à craindre que les mêmes recettes libérales contre le monde du travail soient mises en œuvre, en prouve l’appel du MEDEF à revenir sur le temps de travail, les jours fériés et les congés. Tout au contraire, il faut revoir nos modes de développement, de production, de consommation et réduire le temps de travail à 32h.
CE QUE NOUS MONTRE LA CRISE :
Tout le monde se rend compte aujourd’hui que seuls les travailleurs sont indispensables à la vie sociale.
Les professions de santé et de la protection, les caissières, les éboueurs, les agriculteurs, les chauffeurs routiers et bien d’autres professions vitales en ce moment pour le pays se mobilisent tous les jours, malgré l’ahurissante pénurie de moyens de protection et de dépistage dont les récents gouvernements sont responsables.
Pour nos dirigeants politiques ou économiques, nos vies valent moins que les profits financiers.
Ils ont, depuis des années, sacrifié la recherche médicale, l’hôpital, les EHPAD avec des choix budgétaires mortifères, ils ont délocalisé les entreprises produisant les biens de première nécessité. Le résultat ? Un système de santé asphyxié, des morts par milliers.
Ils nous ont dit d’un côté : restez chez vous ! De l’autre, ils nous pressent, comme par exemple la ministre du travail ou les dirigeants de la métallurgie, de retourner travailler dans n’importe quelles conditions. C’est l’économie qui est prioritaire. Déjà, la loi d’urgence imposée en force par le Président de la République a surtout pour effet de réduire les droits du travail, à donner plus de pouvoirs aux employeurs et à restreindre les libertés. Ils nous veulent à genoux. Faut-il encore plus de morts, dans les grandes surfaces, dans les usines … ?
Des exemples en Indre et Loire :
|
EST CE QU’ON PEUT ACCEPTER CA ?
Si on ne fait rien, demain cela pourrait recommencer. Ils refusaient de financer la santé publique, soudainement ce sont des milliards d’euros qui sont débloqués pour rassurer les spéculateurs en bourse, et soi-disant, pour sauver les entreprises. On nous a déjà fait le coup après la crise de 2008. Rappelez-vous. Qui a payé ? Qui s’est enrichi ?
UNE SEULE POSSIBILITÉ :
S’ORGANISER, RÉSISTER, IMPOSER D’AUTRES CHOIX !
La priorité doit aller vers la sécurité sanitaire et sociale des travailleurs qu’ils soient en activité, au chômage ou en retraite.
REVENDIQUONS : |
Le 1er MAI va se dérouler dans les conditions d’exception de confinement puisqu’il n’y a pas de possibilité de manifestation de rue ou de rassemblement, ce n’était pas arrivé depuis la seconde guerre mondiale.
Ne restons pas silencieux sur nos revendications pour autant, crions là où nous sommes, affichons à nos fenêtres et balcons des slogans, des banderoles, investissons les réseaux sociaux. Face à cette pandémie mondiale, exigeons l’arrêt des guerres et la solidarité internationale.
Adhérez à la CGT en ligne sur www.ud37.cgt.fr
Saint Avertin le 15/04/20