Il y aura un après…mais lequel ? Et si on changeait tout ?
Contribution du groupe CGT au Conseil Economique Social et Environnementale
de la Région Centre Val de Loire.
Dans ces temps de confinement, la Cgt a répondu bien favorablement à la proposition d’analyser la situation actuelle et surtout d’envisager l’avenir immédiat.
Il convient d’abord d’analyser la période actuelle : l’urgence est à protéger les personnes et en tout premier lieu celles et ceux qui sont dans l’obligation de continuer à travailler pour assurer les besoins fondamentaux de la société.
Et puis, la santé des salariés étant prioritaire, il est fondamental de respecter le confinement du plus grand nombre pour stopper la pandémie. Il est donc paradoxal que le Préfet s’étonne de la fermeture du secteur automobile par exemple ? Il doit être mal informé car les entreprises de ce secteur comme VALEO, DELPHI continuent de travailler dans des conditions de sécurité sanitaire problématiques.
Enfin, il faudra faire le bilan : le manque de tests de dépistage pour toutes et tous qui aurait permis de connaître les personnes contaminées et les isoler, les soigner très tôt, le manque de masque pour tous, le manque de gel hydro alcoolique et bien sûr le manque de lits dans les hôpitaux, le manque de personnels, le manque d’appareils d’assistance respiratoire.
Oui le CESER peut et doit contribuer utilement à l’après-pandémie par une série de travaux urgents.
Signer la pétition: Plus jamais çà, construisons ensemble le jour d’après