Le 25 septembre 2021, marchons pour un climat de paix
Dans le cadre de la journée internationale de la Paix,
rassemblement le samedi 25 septembre 2021
à 10h30, place de la Préfecture à Tours.
Appel du collectif national des marches pour la Paix ACAT (action des chrétiens pour l’abolition de la torture et de la peine de mort), France Kurdistan 37, ICAN 37 (Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires), du Mouvement de la Paix, du Mouvement des Jeunes Communistes de France, du Parti Communiste Français, Sortir du nucléaire 37, de l’Union Départementale CGT 37.
Des engagements ont été pris sur le plan international pour lutter contre le dérèglement climatique et faire face aux conséquences déjà en œuvre, pour l’élimination totale des armes nucléaires et pour la paix, pour développer des actions de développement durable et soutenable. Les engagements et les textes internationaux sont là mais les États ne respectent pas leurs engagements. Il est temps de dire « les paroles ça suffit, nous voulons des actes ».
Nous citoyens, voulons reprendre la parole non seulement pour dénoncer le non-respect de ces engagements mais pour proposer que les solutions de nature à faire face à ces défis, qui sont connues, soient mises en œuvre. Plusieurs collectifs regroupant des centaines d’organisations et d’associations ont décidé de rassembler leurs forces autour du thème fédérateur :« pour la paix, le désarmement nucléaire et le climat ; pour la justice sociale et les droits humains ».
Dans leur appel international, 70 scientifiques et universitaires d’une vingtaine de pays estiment que « faire face aux conséquences du dérèglement climatique nécessite des moyens immenses, tant monétaires, industriels, que scientifiques. Ces moyens existent mais sont partiellement stérilisés dans des budgets consacrés à la course aux armements nucléaires et à la militarisation de l’espace ».
En effet, la guerre ou sa menace n’ont jamais réglé les conflits pouvant exister entre pays ou intraétatique. La situation en Afghanistan en est la démonstration déchirante : une fois encore un peuple, le peuple Afgan et les femmes afghanes en particulier, paient le prix fort des incursions guerrières.
La guerre dont les conséquences humaines et environnementales sont désastreuses nourrit les frustrations, les haines. Le 11 septembre 2001 a été le point de départ d’une nouvelle course aux dépenses militaires qui ont doublé entre 2000 et 2020 passant de 840 milliards d’euros en 2000 à 1700 milliards en 2020. Au nom de la guerre contre le terrorisme les interventions en pays étrangers se sont multipliées provoquant des centaines de milliers de morts et de victimes, des catastrophes sociales, sanitaires, environnementales, d’énormes déplacements de population. Sans rien régler bien au contraire.
NOUS VOULONS LA PAIX SUR TOUTE LA TERRE
Nous voulons que cessent les guerres, les violences, la misère, les injustices, l’exploitation des humains, le gaspillage des ressources naturelles. Voilà le défi auquel est confrontée l’humanité entière. Nous voulons que les sommes colossales affectées à l’armement et particulièrement à l’armement nucléaire soient utilisées pour répondre aux besoins sociaux de la population et à la préservation de l’environnement.
Nous voulons que les engagements internationaux soient effectivement mis en oeuvre dans chaque pays, et singulièrement en France : désarmement nucléaire, action pour le climat, réalisation de tous les droits humains (la santé, l’éducation, …).
Comme le soulignent les Hibakusha (survivants d’Hiroshima et Nagasaki) dans leur appel international de 2016 pour l’élimination des armes nucléaires qui a recueilli des millions de signatures à travers le monde « Aujourd’hui, l’humanité se trouve à la croisée des chemins. Ou nous sauvons notre planète bleue telle qu’elle est, avec tous ses êtres vivants, ou bien nous nous acheminons vers l’autodestruction. Les armes nucléaires pourraient éliminer l’espèce humaine, ainsi que toutes les autres créatures vivantes. Elles pourraient détruire l’environnement et transformer la terre en une planète morte. »
Tous les États du Monde et en particulier les 9 pays possédant l’arme nucléaire, dont la France, doivent ratifier le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires adopté le 7 juillet 2017 par l’Assemblée Générale de l’ONU qui a su résister aux immenses pressions des 9 pays possédant l’arme nucléaire (Russie, USA, GrandeBretagne, France, Chine, Pakistan, Inde, Corée du Nord, Israël).
Les Français.e.s sont à 76 % favorables au désarmement nucléaire et à 67 % favorables à ce que la France signe et ratifie le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (sondage IFOP/La Croix/Planète Paix – Juillet 2018).
En cette période de grave crise climatique, économique, sanitaire nous voulons la paix, car la paix est la seule solution pour la planète. Nous voulons la réorientation effective des moyens des pays les plus riches pour la justice sociale, la résolution des défis climatiques, la sécurité alimentaire, sanitaire, écologique, sociale basée sur la réalisation des droits humains.
Seul un véritable climat de paix est de nature à promouvoir la parole des citoyens et de leurs représentants, à tous les niveaux, du quartier à l’assemblée, dans l’entreprise ou dans les organisations internationales.
Suivons-en cela l’engagement des Chiliennes et Chiliens qui aujourd’hui, 43 ans après le coup d’État militaire du 11 septembre 1973, avancent pour faire valoir des solutions démocratiques.
Le collectif national des marches pour la Paix ACAT (action des chrétiens pour l’abolition de la torture et de la peine de mort), France Kurdistan 37, ICAN 37 (Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires), Le Mouvement de la Paix, le Mouvement des Jeunes Communistes de France, le Parti Communiste Français, Sortir du nucléaire 37, l’Union Départementale CGT 37 appellent à un
Rassemblement le samedi 25 septembre 2021
à 10h30 devant, la préfecture de Tours
puis à porter une motion commune à Madame la Préfète exigeant une intervention forte du gouvernement français pour faire prévaloir les questions cruciales soulevées par l’appel national.
Chaque organisation appelante pourra prendre la parole lors de ce
rassemblement si elle le souhaite.