Un 24 septembre au cœur des garanties collectives et droits statutaires !
Communiqué Fédéral
Dans la continuité de la journée de mobilisations du 19 Septembre dans les IEG, les travailleurs et retraités de l’énergie et des mines se sont une nouvelle fois fortement mobilisés pour défendre la retraite par répartition et leurs régimes spéciaux.
Les travailleurs et retraités ne sont pas dupes, ils ont très bien compris que le projet du gouvernement ne sera que baisse des pensions au final.
Pourquoi faire simple, quand on VEUT faire compliqué ?
Aujourd’hui, chaque salarié peut savoir quel sera son niveau de pension, le projet gouvernemental mettra chaque individu dans l’incertitude quant à son avenir. Belle stratégie pour isoler les salariés et ainsi limiter les luttes collectives pour l’amélioration des pensions.
A l’inverse pour la CGT l’équation est simple :
- départ à 60 ans pour toutes et tous (anticipation de 5 ans pour les travaux pénibles),
- taux de de remplacement du salaire par la pension de 75% du dernier salaire x13 mois.
- Maintien de la solidarité intergénérationnelle par le principe des cotisations des actifs qui financent les pensions des retraités, sinon c’est l’ouverture aux assurances, aux fonds de pensions… et donc aux baisses des pensions ! C’est pour l’ensemble de ces revendications que des dizaines de milliers de salariés et retraités se sont une nouvelle fois mobilisés en grève et en reprenant en main l’outil de travail.
C’est pour l’ensemble de ces revendications que des dizaines de milliers de salariés et retraités se sont une nouvelle fois mobilisés en grève et en reprenant en main l’outil de travail.
La FNME CGT a relevé par exemple : 2 700 MW de baisse de charge, occupation du poste 225/63 kV de Lutterbach, blocage du site de stockage gaz de Beynes, mise à l’arrêt de la centrale DK6 (ENGIE Thermique France)…
Les travailleurs de l’énergie et des mines refusent la dégradation de leurs conditions de travail ou de vie, que ce soit par cette réforme des retraites ou dans les projets de réorganisations des groupes et casse des entreprises du secteur comme par exemple autour du projet Hercule EDF ou de l’accélération de la financiarisation d’ENGIE.
Cette nouvelle étape dans la mobilisation pour nos droits statutaires et garanties collectives appelle de nouvelles mobilisations. Il faut que gouvernement et patronat stoppent leurs projets rétrogrades pour donner vie à nos projets novateurs, notamment le service public de l’énergie et le statut de l’énergéticien.
Déjà de nouvelles journées de mobilisations sont en perspective. La FNME CGT prendra toutes ses responsabilités et appellera travailleurs et retraités des secteurs du gaz, de l’électricité, de l’énergie atomique et des mines à se mobiliser fortement.
Pour rappel, mardi 8 octobre 2019, manifestation de l’ensemble des syndicats de retraités dans toute a France.